La réforme des rythmes scolaires, imposée et contestée, sera mise en place à la rentrée 2014.

Elle est élaborée en concertation avec l’ensemble des partenaires : enseignants, parents d’élèves, élus et agents municipaux.

Les actions déjà existantes en termes de qualité éducative sont maintenues : mise à disposition d’un éducateur sportif, créneaux de piscine, intervenante musicale. Il s’est donc agi de les maintenir, de modifier les horaires d’une journée scolaire, d’ajouter l’ouverture du mercredi matin et de proposer, pour l’école primaire, une aide aux devoirs en fin d’après-midi. Cette adaptation même minimaliste a un coût non négligeable environnant 30 000 € (agents, transport, …).

Quant à un autre sujet, celui de la restauration scolaire, deux points sont à aborder. Celui des tout jeunes de la maternelle puisque dorénavant une quinzaine d’entre eux déjeunent au sein de l’école maternelle. Cela a permis de répondre au manque de places dans la salle de restauration et d’apporter un peu plus de confort à ces très jeunes demi-pensionnaires. D’autre part, s’est tenue une commission des menus (qui ne s’était pas réunie depuis un certain temps) et différentes remarques ont été émises pour tendre vers une amélioration.

Par ailleurs, le 22 novembre dernier, s’est déroulée une réunion du CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) avec M. le Procureur, Mme la Sous-Préfète, les responsables de la gendarmerie de la Direction de Fontainebleau et de la brigade, un représentant de l’association Espoir, des intervenants de l’intercommunalité, le proviseur adjoint du collège, des élus et des agents de la Commune. Un bilan des divers actes de délinquance sur notre territoire a été dressé et chacun a pu constater que, même s’ils sont de trop, notre territoire reste assez sécurisé.
Pour autant, il a été rappelé qu’au moment des fêtes, chacun doit redoubler de prudence. Les actions menées par l’association Espoir, certaines avec la Commune, d’autres avec le collège voire l’intercommunalité, permettent d’aller au-devant de jeunes et d’ouvrir une possibilité de dialoguer et d’orienter, voire aider. Sur un plan plus pratique et financier, il a été appris que la Commune pouvait solliciter l’aide de l’Etat pour participer au coût de la mise en sécurité par vidéo protection de certains lieux tel que le gymnase fréquemment visité par de très jeunes adolescents.

Gilles GOURTAY, adjoint chargé des affaires scolaires