L’année 2013 s’achèvera dans un contexte de plus en plus contraint.

C’est-à-dire : la réduction des aides de l’Etat, la prévision de l’impact financier lié à la réforme des rythmes scolaires, le désengagement d’autres collectivités, …

Lors des deux derniers exercices budgétaires, l’Etat avait gelé ses dotations. Mais en 2014, il s’agira d’une baisse de participation à hauteur de 1.5 milliard d’euros. Et les subventions versées par nos partenaires institutionnels suivent la même tendance. Sans parler de la réforme des intercommunalités dont le coût n’a pas encore été estimé.

Pour autant les emprunts de la Commune sont restés maîtrisés et le désendettement se poursuit grâce au prêt concernant la construction du groupe scolaire qui arrive à son terme.

Ainsi, il faudra trouver le bon équilibre pour prévoir un certain niveau d’investissement tout en maîtrisant le taux de la fiscalité et les hauteurs d’emprunt. Rappelons que même lorsque la Commune maintient ses taux d’imposition, le contribuable constate malgré tout une augmentation de ses impôts (hausse des valeurs locatives et des biens immobiliers par l’Etat dans le cadre des lois de finances, évolution des autres taux par la Région et le Département voire l’intercommunalité (mais ce qui n’a pas été le cas actuellement pour cette dernière).

Et n’omettons pas les efforts engagés avec l’Agence de l’Eau, le Département et la Région pour permettre aux administrés classés en priorité 1 au niveau du SPANC pour mettre en place une aide concernant les réhabilitations de leur installation privée (même s’il s’agit, en fin d’opération, d’une non incidence budgétaire pour le service SPANC de la Commune). Ne sont pas pris alors en compte le temps passé par les agents municipaux en charge du suivi de ce dossier qui devrait progresser rapidement en 2014.

Franck LAGILLE, adjoint aux finances